La reconnaissance faciale en France
Cette controverse évolue grâce à ses acteurs, qui avancent des arguments pour faire pencher la balance de leur côté, nous en avons regroupé douze, et nous les avons classés en plusieurs catégories.
Sommaire des acteurs:
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L'État
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Christophe Castaner
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Cedric O
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CNIL
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CCNE
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Quadrature du net
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Les Villes Françaises
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Christian Estrosi
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Asma Mhalla
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Apple
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Citoyens
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Entreprises de surveillance vidéo
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Forces de l'ordre
L'État Français
La France a plusieurs fois exprimé son désir d'utiliser la reconnaissance faciale à l'échelle du pays, notamment avec le logiciel Alicem. Le gouvernement vante les qualités de cette technologie qui selon lui, n'est pas un danger pour les libertés individuelles si elle est bien encadrée par la loi.
Cédric O
Il est le secrétaire d'État chargé du numérique. Il soutient l’implantation de la reconnaissance faciale en France, et veut créer, en coordination avec la CNIL, une instance de supervision et d’évaluation.
la CCNE
Le CCNE (Comité consultatif national d'éthique) cherche à apporter des éléments dans la controverse. Il apporte des analyses et statistiques diverses. Il s'est penché sur le sujet très tôt.
Les villes françaises
Plusieurs villes françaises (Nice, Marseille, etc.) souhaitent mettre au point des systèmes de reconnaissance faciale. Des tentatives d’implantation, comme celui dans les collèges de la ville de Nice font débat.
Ashma Mhalla
Asma Mhalla est experte de l’économie numérique et maître de conférence à Science po Paris. Elle donne son avis sur le sujet et documente la controverse.
Les citoyens
Les citoyens sont acteurs de la controverse, et en même temps le public visé. Chaque parti cherche à convaincre les citoyens car ce sont eux qui font pression sur les députés qui font les lois.
Christophe Castaner
Christophe Castaner est le ministre de l’Intérieur en France depuis octobre 2018. Il est favorable à l'instauration de la reconnaissance faciale, pour améliorer la sécurité du pays.
La CNIL
La CNIL (Commission nationale de l' informatique et des libertés) est une autorité administrative indépendante française. Elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’Homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.
Elle n'a pas encore donné d'avis tranché sur le sujet, car elle recueille les arguments favorables et défavorables, tout en en formulant d'autres.
La Quadrature du net
Association de défense de l'internet libre, la Quadrature du net s'oppose fermement à l’implantation de la reconnaissance faciale en France, publiant de nombreux articles de presse sur le sujet.
Christian Estrosi
Christian Estrosi est le maire de la ville de Nice. Il souhaite instaurer la reconaissance faciale par caméras dans sa ville. Elle a été testée sur des volontaires en 2019 pendant le carnaval de Nice, mais la CNIL a refusé son utilisation massive en 2020.
Apple
Apple est une entreprise de produits technologiques. Elle a crée un système de reconnaissance faciale poussé depuis l'iPhone X.
Les entreprises de vidéosurveillance
Les entreprises spécialisées dans la vidéosurveillance affirment l'efficacité de cette technique et cherchent à démontrer que les effets négatifs sont moins graves que ceux présentés.
Les forces de l'ordre
La police se montre très favorable à cette nouvelle technologie. Elle permettrait une meilleure sécurité et ne serait pas liberticide car encadrée par l'État.